CUCAO, Isla Chiloé (8 au 11 decembre) : coucher de soleil sur le Pacifique

Aprés nos aventures balmacédiennes nous voilá de nouveau sur une ile, un peu plus grande cette fois. Au Chili il y a des miliers d´iles plus ou moins grandes, mais pas toutes habitées. Certaines sont seulement une montagne qui culmine a 2000m, sans point d´eau! L´Isla Chiloé est la plus grande des iles exploités, et c´est un peu un monde á part, meme au Chili! Nous arrivons avec le soleil, et apparement nous avons de la chance parce que la bas ils ont comme qui dirait un climat vosgiens, ou breton, au choix. L´ile fait 120 km du Nord au sud et toutes les routes sont goudronnées, ca nous change de la carretera austral! Il y a beaucoup de minibus municipaux, qui font des trajets dans tout les sens de l´ile, á des vitesses peu raisonnables...

Nous débarquons á Quellon, la ville la plus au Sud de l´ile. Il n´y a pas grand chose qui nous attire dans ce port de peche. On percoit une gloire passée, époque oú le tourisme et la peche vivace animaient la ville. Aujourd´hui les touristes préférent Castro, la capitale de l´ile, et la majorité des pecheurs sont embauchés dans des salmoneras. Nous logeons dans un petit hostel qui tombe en ruine et qui comme la ville a eu sa periode faste. Le couple est agé, sympathique et serviable, surtout lorsque nous oublions la clé dans la chambre en laissant le verrou...Point trés positif de cet arret á Quellon, nous dénichons un petit resto super sympa oú nous goutons au produit locaux Ceviche (carpoccio de poisson avec sauce citron et coriande) et Curanto (mélange de viande et de Mariscos, fruits de mer). Surprenant! (Il faut dire que depuis 2 jours nous ne mangeaons que des biscuits, en plus on est tombé en rade de clopes! Christophe commencait á avoir des hallucinations!)

Aprés un arret rapide a Chonchi, nous filons en stop á Cucao, de l´autre coté de l´íle, au bord de l´ocean pacifique. Nous sommes rapidement pris par un couple chilien, de Santiago, venu feter leur 45 ans de mariage ici. Ils parlent tres bien francais et sont charmants. En nous laissant au pied de notre hostel, il nous offre leur guide papier et nous invite á les rejoindre á Santiago. Merci!

A l´hostel, nous sommes acceuillis par une dame fort sympathique, qui n´arettent pas de m´appeler ¨ mi amor¨et qui dit s´appeler Maria. Nous apprenons par la suite qu´elle ne s´apelle pas du tout Maria, qu´elle passe l´aspi a 7h du matin et qu´elle raconte beaucoup d´autres histoires tout aussi loufoques! Nous changeons d´hostel... Le deuxiéme est beaucoup plus sympa, nous sommes tranquille et Victor et Victor, pére et fils sont trés sympas!

 C´est en allant faire nos courses du soir que nous tombons sur ces scuptures étranges...Aprés vérification auprés du commercant il s´agit bien d´un crane de baleine! Enfin nous apercevons un bout de ce spécimen! Nous aprenons également qu´il y a une balaine échouée sur la plage á 3h de marche du village...
A coté, c´est Christophe avec sa nouvelle coupe de cheveux. Pas de trucage photo, C´est taille réelle, et pour les os et pour les cheveux!

Nous finissons cette journée avec un magnifique coucher de soleil sur l´ocean et le bruit des vagues en fond...

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Pour notre deuxiéme jour nous décidons donc d´aller voir cette baleine échouée, histoire d´en voir au moins une. Et c´est aussi l´occasion d´une longue et belle balade sur la plage, dans le parc national, jusqu´á la reserve indienne Mapuche.

Ce joli martin pecheur nous salue sur la route. Le chemin est assez long avant de rejoindre la plage. Et la créme solaire necessaire. D´autant plus que nous ne croisons pas grand monde sur la route, á part á contre sens...Les pecheurs de Macha, fruits de mer, retourne vers le village pour vendre leurs produits. Tant pis, aujourd´hui de toute facon nous avions décidé de marcher!

  Nous arrivons sur la plage en passant par un petit village Mapuche, et nous croisons quelques hommes en combinaison de plongée, necessaire pour les eaux froides du pacifique. La plage est immense est en partie recouverte pas les coquilles des Machas. Il nous reste pas mal de route jusqu´á la baleine, que nous faisont pied nus sur le sable humide. Le chien qui nous accompagne n´est pas á nous, mais nous suit depuis le village. Au passage je salue mon paparazzi preferé, et mon plus grand fan!


ATTENTION AMES SENSIBLES !!

 Alors voilá á quoi ressembe une baleine morte, échouée et de dos. Parce que de face c´est encore pire. En fait nous apprenons que ca fait 4 semaines qu´elle est lá. Les charognards ont déja bien entamé le travail...Meme le chien est dégouté! Et l´odeur nous fait vite rebrousser chemin.
Au retour nous sommes bien content de trouver les bus á la sortie de la plage, aprés 25 km, dont une bonne partie pied nus. Mais c´est avec tristesse que nous devons abandonné notre compagnon sur le bord de la route...

Au retour á l´hostel nous nous offrons un moment au bord du rio, détente et apero, aprés cette belle journée de balade.

Nous avons quitté la Patagonie mais les vents du Pacifique sont encore bien présents dans le paysage!

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Le 3eme jour a Cucao respecte les promesses de l´ile. Il pleut! Nous devons donc rapatrier notre lessive de la veille á l´interieur!
Au petit déjeuner, la maitresse de maison nous montre son travail de la laine. Elle tricote des ponchos, écharpes et bonnets. Du monton jusqu´au produit fini, elle fait tout elle meme! Du beau travail. Nous passons un bout de temps dans la cuisine familiale a discuter avec notre hote, en buvant maté et infusion de Ruda (plante médicinale). Puis nous prenons le temps de discuter avec les francais arriver la veille. Ils nous disent qu´ils sont aller á la peche ce matin avec Victor Pére, et que celle ci a éte trés bonne. Ils ont meme ramené un saumon sauvage de 3kg. Chose rare! Le pecheur nous propose meme de le gouter le soir, préparer maison, en échange de la piéce. C´est donc avec la promesse d´un bon diner que nous partons faire un petit tour dans les foret longeant la plage. Avec le coeur leger mais pas le pied, nos corps souffrent encore un peu de la balade de la veille sur la plage...

     Petite séance pirtreries dans la foret, trés jolie, de genet et d´Arayanas



Tete en l´air et Tete dans le sac sont dans la foret...Tete en l´air tombe par terre. Qui reste-t-il?

 Chose promise, chose due! Voici l´assiette de saumon que l´on nous sert le soir! Un délice! Et en plus il y a du rab! Christophe est ravi!
Nous passons un agréable moment á discuter de la vie sur l´ile. Et nous avons rendez-vous le lendemain matin pour aller tirer les filets de peches!!










Petite dédicace á Maelle car le jardin du proprio est remplie de poules et poussins! Il y en a de toutes les couleurs et de toutes les formes!

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Le lendemain, comme convenu, nous partons pour la peche, á 5h30 du matin! La nuit á ete courte mais Christophe est en grande forme! Nous montons á l´arriére du pick up, et comme des touristes nous sommes heureux d´etre au froid et á l´humidité á l´arriére de la voiture! Arriver face á l´ocean, notre chef de file semble inquiet. Et pour cause la mer est encore trop forte! Parce que pour remonter les filets, il faut mettre un homme á la mer, entreprise dangeureuse á cet endroit. Donc, retour au lit, RDV á 10h!

La deuxiéme fois est la bonne, nous retrouvons le reste de l´équipe qui a deja remonter un filet, et quelques poissons.
Victor me tend ce poisson pour la photo, ca va j´ai déja déjeuner!

Pendant que je regarde le travail de peche, Christophe lui se consacre á la reflexion et á l´oberservation des fossiles...Moins la forme qu´a 6h ce matin ?!

Pendant ce temps, j´aide á tirer les filets, ehh oui! C´est un travail dangereux pour celui qui est dans l´eau. Il doit attendre que les vagues ne soient pas trop fortes, courir jusqu´au bout du filet (et dans l´eau froide c´est pas facile), décrocher l´ancre qui est au bout et ramener le filet. C´est á ce moment lá qu´il faut tirer pour soulager ¨la grenouille¨! Bon comme ca , ca á l´air simple, mais qu´en j´ai vu le type courir vers les vagues, j´etais pas bien rassurer. Le Pacific c´est quand meme impressionnant!

Nous voilá á notre retour de la peche, sur le départ vers Castro avec la famille de la Paloma. Nous quittons le village avec le soleil, et l´envie de revenir prochainement!

et toujours pas de baleines...