L´office du tourisme est á l´image de la ville, austére et sans chichi mais avec un acceuil trés sympathique. Nous rencontrons un autochtones qui nous propose de manger un bout dans son "nouveau restaurant" . Nous finissons la journée par une bonne sieste.
Voilá a quoi ressemble le bois de cactus aprés séchage. C´est trés joli et ca donne plein d´idée á Nini! Malheureusement ou heureusement) c´est interdit de les couper de nos jours.
La precision "attention au chien" n´est pas necessaire pour moi. Je ne me rsique pas la nuit dans les rues sombres et desertes. Les perros me font plus peur que les hommes!
Sur la route entre Cafayate et Amaicha, nous faisons un arret pour visiter les ruines de Quilmes..Petit cours d´histoire indienne.
Avant les incas, les andes etaient peuplées par different peuples (d´origne encore floues) qui s´etaient établis en differents points de la cordillere. Les diaguitas, peuple fondateur de la ville sacrée de Quilmes, étendaient leur royaumes des provinces de Cordoba á Salta (mas o menos) actuelles. Quilmes, coeur de l´empire, abritait 8000 ames et etait le centre economique, spirituel et culturel de ce peuple. Bati sur les flancs d´une montagne (sacrée elle aussi) et structurée autour d´une pierre, encore sacrée, les diaguitas organisaient leur vie autour de l´agriculture, l´art et la spirutualité (observation astronomique et offrandes á la pachamama entre autre). Ils avait leurs propres symboles et leur propre hierarahie, avec l´empereur qui vivait tout en haut de la montagne, pour pouvoir á la fois garder un oeil sur tout et etre pres des dieux. Ce peuple vivait en maison communautaire, le sens géographique organisant le sens hierarchique. Des tours de gardes étaient établis sur les flanc de la montagne, leur donnant un point de vue et de défense important. En 1400 ans ap.JC (mas o menos), les incas se sont pointés, ont colonisés tout ce petit monde, intégrés les modes de communications aux leurs et imposés leurs croyances et leur mode de vie. Leur systéme de communication et d´oragnisation etant bien plus poussés, ils ont pu garder le controle sur les diaguitas, qui leur payait un tribut en semences et pierres precieuses. Tout ca jusqu´á l´arrivée des espagnols, qui ne faisant pas dans la dentelle, ont deporté tout ce petit monde vers Buenos Aires afin d´alimenter en main d´oeuvres toutes sortes d´entreprise. Il y a d´ailleurs une ville á coté de la capital qui s´apelle Quilmes, ou est fabriquer la biere du meme nom. Certains ont pu s´enfuir dans les montagnes, á 6000m d´altitude, lá oú les espagnols ne pouvaient pas les suivres, permettant ainsi de perpetuer la culture et l´histoire de ce peuple. En 2006-2008, l´etat argentin a reconnu la souvereineté des descendants des diaguitas, leur restituant ainsi leur montagne et leur ville sacrée, avec droit d´exploitqation exclusif.
Bravo a tout ceux qui ont lu jusqu´au bout!!!!
Notre guide locale face á une tombe...Les diaguitas enterrait leurs mort dans la maison ou ils avaient vécus, afin de les accompagner dans leur voyage vers une prochaine vi e. Le climat sec, et l´absence d´oxigéne operaient une momification naturelle.
Vous pouvez maintenant voir la taille d un cactus comparer á un Nini. Sur la photo il sourit, mais il est en train de se prendre une epine grosse comme la main dans l´epaule. Pas de calin aux cactus, meme si on les aiment bien!!!
Contemplation et respect
C´est l´histoire d´une chevre qui rencontre un cactus...aie!
Avant...Aprés
Questionnement "Comment cette grosse pierre est arrivée au milieu de tout ce chantier????? Ca devait etre pratique pour les piquenic!"
Offrande á la Pachamama, instructions :
Trouver un cailloux, joli de preference. Approcher vous du cairn et dite Pachamama, 3 fois, faite votre souhait, et enfin repter de nouveau 3 fois "accompagname o ayudame". Et voilá!
L´artisanat, heritage de l´art indiens est surprenant, les couleurs, les poteries et la finesse de tout ca donne un ensemble vraiment joli!
Dans la serie trous de tronc, nous passons au cactus...
